La 5G arrive à peine qu’il faut penser à la 6G

Alors que la cinquième génération de technologie set en cours de déploiement en Europe et qu’elle n’a pas encore touchée certaines régions, la sixième génération (6G) de technologie sans fil prend déjà un élan. C’est une course entre la Chine, les États-Unis et l’Europe.

L’Europe ne compte pas être devancée sur la 6G

Des réflexions sont déjà en cours pour la 6G dans les pays tels que la Corée du Sud, l’Europe, la Chine et les États-Unis. La sixième génération devrait être l’ultra rapide avec un débit de 1000 gigabits par seconde.

En Europe, les eurodéputés français macronistes ont décidé de ne pas rater la cloche. Le jeudi matin un webinaire a été organisé par Renew Europe avec l’initiative de l’eurodéputé finlandais Mauri Pekkarinen, un membre de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. “La 6G n’est qu’à ses débuts, mais le constat est qu’elle non seulement un grand potentiel pour les nouvelles technologies révolutionnaires, mais également pour la création de marchés nouveaux et le changement de modèles commerciaux. L’adoption du commerce de la 6G n’est prévue que dans environ dix ans. Si nous espérons façonner la concurrence à nos propres termes et valeurs, il va falloir commencer à encourager les la recherche et l’industrie tout en supprimant les obstacles règlementaires là où ils se trouvent“, affirme le parlementaire.

 

Les télécoms européennes déjà en course pour la 5G

“La bataille sur les normes de la 6G a déjà commencé même si la venue de la 6G paraît lointaine. L’union Européenne doit agir rapidement de façon à ne pas laisser la Chine et d’autres pays décider de l’avenir. La 6G représente pour nos sociétés futures le centre névralgique : on doit s’assurer qu’elle repose sur des valeurs européennes et des normes technologiques meilleures. “ ajoute le Bart Groothuis, le député néerlandais.

L’Europe a été devancée pour la 5G et elle ne compte pas que ce soit le cas pour la 6G. Elle a donc lancé le projet Hexa-X au début de l’année guidé par Ericsson et Nokia sous le soutien de la commission européenne afin de procéder à l’identification rapide des principaux futurs usagers de la 6G.