IA : les États-Unis bientôt distancés par la Chine ? L'ex-PDG de Google alerte
Plusieurs pays sont à la conquête de l’intelligence artificielle considérée comme le futur. L’Europe compte ne pas se laisser devancer dans la 6G, elle veut qu’elle soit fondée sur les normes et les valeurs européennes. L’ex-PDG de Google signale que les États-Unis seront bientôt distancé par la
Chine dans l’intelligence artificielle.
La Chine a déjà un pied en avant
L’Intelligence artificielle est un point clé dans le développement d’un pays en matière de la sécurité qu’en matière économique. La Chine risque de distancer les États-Unis dans ce domaine. L’alerte a été donnée par une commission dans laquelle fait partie un ex-dirigeant de Google et future patron d’Amazone. Il affirme que les USA ne sont pas prêtes à être compétitive ou à se défendre en à l’ère de l’Intelligence Artificielle.
Dans son rapport, l’ex-PDG de Google invite le gouvernement à un investissement d’un compte modeste pour de futures percées. Il propose un minimum de 40 milliards de dollars à investir en recherche et développement.
Dans la lettre d’ouverture de celui-ci, il explique que ce type de technologie dont les fondements sont basés sur l’exploitation à grande échelle des données par des machines est l’outil le plus puissant dont l’homme puisse bénéficier depuis des générations. Pour lui, il est aussi un instrument de destruction et de surveillance.
La course à l’IA se joue sur les valeurs.
La commission argumente sur le fait que la course à l’Intelligence artificielle se joue sur la pelouse des valeurs. Toute personne utilisant l’Intelligence artificielle et qui tient à sa liberté individuelle est effrayé par le précédant établit par l’utilisation de l’Intelligence artificielle par la Chine, a ajouté la commission. L’emploi de l’IA pour la surveillance et la répression aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays est un point puissant à la façon dont il est estimé que l’IA devrait être utilisée explique Eric Schmidt.
Représenté par les deux bords politique, la commission est composée de 15 personnes – des universitaires, des experts en technologie, des dirigeants d’entreprises. Ils appellent dans leur rapport de près de 750 pages à l’investissement massif dans la formation des individus ainsi que dans les sociétés au cœur de cette industrie. L’objectif est de stopper la dépendance envers la Chine pour l’approvisionnement en puces électroniques.